– Quel est exactement votre objectif STARSO ? – Je viens d’être nommé il y a 3 mois et mon nouveau rôle sera repris par Pierre Lejeune. Fort de ses 30 ans d’expérience ici, je dois mener à bien notre projet scientifique. J’encadre et coordonne le travail d’une équipe régulière de 20 personnes et 15 programmes de recherche dont l’objectif principal est le changement climatique, et comment trouver des solutions pour s’adapter. Car dans les 30 à 50 prochaines années, ce sera un gros risque pour nous tous ! La mer Méditerranée, et plus particulièrement la Corse, sont de superbes endroits pour s’y essayer, et il faut viser le plus haut niveau !
– Comment sont organisées les activités du centre de recherche ? Il y a 3 piliers : la recherche fondamentale, la recherche appliquée avec conseil et expérience, notamment en orientation communautaire, et la formation, puisque chaque année nous accueillons une quinzaine d’universités à travers le monde, et nous comptons près d’une quarantaine d’admissions d’étudiants. Ici, 15 chercheurs et ingénieurs, appuyés par des cadres, des cadres et des techniciens, travaillent chaque jour.
– La recherche scientifique reste-t-elle une priorité pour STARSO ? – Oui, mon ADN est beaucoup de recherche. Nous sommes certifiés dans ce séminaire, les données collectées chez Calvina seront valorisées et référencées à l’international. Grâce à des approches environnementales techniques et spécifiques flexibles, nous pouvons apprendre à la fois la pression locale et la pression mondiale et développer des systèmes environnementaux. Depuis 2012, plus de 3 millions d’heures d’enregistrement ont été réalisées, 341 relevés en mer, plus de 2 377 profils multiparamétriques de sonde, 1 383 échantillons de zooplancton, 5 384 échantillons de phytoplancton et 21 750 éléments nutritifs. Dans le cadre de STARECAPMED, nous travaillons sur la prévision météorologique, la surveillance de l’eau et du plancton, l’étude des organismes marins dans le lit, les fonds marins, les tunnels sous-marins, les aires protégées et les nouvelles espèces, le bilan CO2 dans l’écosystème, la surveillance et la mesure de la pression humaine. et plastique, microplastique, contaminants toxiques, etc.