Dans un communiqué, l’Union polynésienne des centres de plongée appelle les autorités à autoriser les activités touristiques dans le cadre du confinement en les plaçant sur la liste des motifs impérieux. Il a été reçu hier par le haut-commissariat, sa demande a été rejetée.
Dans un communiqué, le syndicat des centres de plongée a demandé une dérogation au confinement afin qu’ils puissent exercer leur activité. Ils ont été reçus ce samedi 22 août par le haut-commissariat qui a rejeté leur demande.
Suite aux annonces des dernières mesures renforcées en raison de l’aggravation de l’épidémie de COVID, l’Union polynésienne des centres de plongée demande que la pratique d’activités touristiques, comme la plongée, soit inscrite sur la liste des motifs impérieux de déplacement.
Le confinement prolongé, qui s’applique désormais tout le week-end et touche une quinzaine d’îles est un coup dur pour les centres de plongée, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie hôtelière :
– Les nombreuses annulations consécutives à ces annonces représentent une perte directe de chiffre d’affaires pour les entreprises déjà durement touchées par la crise sanitaire depuis plus d’un an,
– Ces annulations affectent non seulement les prestataires, comme les centres de plongée, mais tous les intervenants, car les touristes n’envisagent pas de passer plusieurs jours enfermés dans leur chambre pendant leur séjour ; Ainsi, les annulations arrivées depuis 48 heures font référence à des réservations qui s’étendent sur plusieurs mois. La fin de l’année est en danger en raison du manque de dispositions qui préservent le tourisme.
Lors des précédentes vagues de mesures qui ont eu lieu depuis le début de la crise sanitaire, le motif impérieux de la reprise économique a déjà été invoqué, la dernière fois en avril 2021. C’est la même raison pour laquelle nous demandons qu’il soit ajouté à la liste des raisons impérieuses qui autorisent les déplacements le week-end.