«Cousteau», plongée dans la vie du légendaire commandant au bonnet rouge

«Cousteau», plongée dans la vie du légendaire commandant au bonnet rouge

Une photo de la Société Cousteau montrant Jacques-Yves Cousteau (au centre) et son équipage testant du matériel de plongée en 1965 / LA SOCIÉTÉ COUSTEAU / AFP

Découvreur, inventeur, cinéaste, écologiste séduit un temps par la recherche du pétrole… Le film documentaire « Cousteau » plonge dans la vie du commandant légendaire au bonnet rouge et dévoile les multiples facettes d’un homme qui fut l’un des Français les plus célèbres du monde.

« J’ai grandi avec Cousteau, vu ses spectacles (…) et quand j’ai revisité ce héros de mon enfance j’ai senti que je ne connaissais pas beaucoup d’aspects de sa vie », explique Liz Garbus, réalisatrice du long métrage en salles. vendredi aux États-Unis et le mois prochain en France.

Pour recréer le parcours extraordinaire de Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), elle a eu accès à des centaines d’heures d’archives appartenant à la Société Cousteau. Elle s’est concentrée sur ces images souvent invisibles sans prendre elle-même de nouveaux enregistrements.

« Cousteau était un cinéaste et ses images étaient si révolutionnaires que je voulais que les spectateurs d’aujourd’hui s’en imprègnent », a déclaré à l’AFP Liz Garbus, deux fois sélectionnée aux Oscars.

Première surprise de ce documentaire, la légende de l’exploration sous-marine était à l’origine destinée à l’aviation. À l’âge de 26 ans, il venait d’entrer dans l’aéronavale en tant qu’élève-pilote lorsqu’il s’est retrouvé avec un corps brisé dans un très grave accident de voiture.

Lors de sa convalescence à Toulon, on lui conseille de se reconvertir par la chasse sous-marine, une découverte qui va changer sa vie à jamais.

« Dès que j’ai mis la tête sous l’eau, j’ai compris ; j’ai été choqué : une zone immense et totalement vierge à explorer », raconte Cousteau.

Sa passion est si dévorante qu’il devient un « inventeur par nécessité ». Inspiré notamment des croquis « un peu fous » de Léonard de Vinci, il emprunte un régulateur pour moteurs de voitures afin de concevoir le scaphandre autonome utilisé par tous les plongeurs aujourd’hui avec l’ingénieur Emile Gagnan.

« Je ne voulais pas de pourboires, je voulais être complètement indépendant », dit-il.

Après la guerre, il entreprend la première expédition à bord du célèbre « Calypso », un dragueur de mines reconverti qui navigue dans la mer Rouge en 1951. Cousteau filmerait n’importe quoi grâce à sa combinaison de plongée et les sacs photo étanches qu’il utilisait .. il a aussi évolué.

Jacques-Yves Cousteau à bord du « La Calypso », dans le port de Monaco, en novembre 1975 / AFP

À l’instar de ses contemporains, l’explorateur Cousteau n’a alors montré aucune réelle conscience écologique en utilisant des explosifs pour faire remonter les poissons à la surface.

Pour financer la « Calypso », il est même allé chercher du pétrole et a découvert du pétrole à Abu Dhabi. « Je pense que j’étais naïf (…) mais je n’avais pas un centime! »

Jacques-Yves Cousteau à Cannes (France) le 9 avril 1995 / AFP

Dans les années 1950, Cousteau voulait faire du cinéma, sa passion depuis sa jeunesse, pour montrer le spectacle grandiose qu’il découvrait lors de ses plongées. Il propose à Columbia Studios « un scénario purement bidon, histoire d’avoir de l’argent » et signe un chef-d’œuvre qui laissera une impression durable. « Le Monde du Silence » remporte la Palme d’Or à Cannes en 1956 et l’Oscar du meilleur film documentaire l’année suivante.

Cependant, il est furieux que ses films soient qualifiés de « documentaires » considérant qu’il s’agit de « véritables films d’aventure », sourit Liz Garbus.

Dix ans plus tard, il quitte le cinéma pour la télévision avec une série de documentaires financés par Hollywood sur la vie sous-marine, le premier du genre.

Car Cousteau est désormais conscient de l’urgence de mobiliser le public pour la préservation des mers et de l’environnement.

Ses films sont plus pessimistes, « il ne s’agit plus de jolis petits poissons, il s’agit de l’avenir de l’humanité », dit-il. C’est ainsi qu’est né Cousteau, l’écologiste qui, en 1971, a attiré l’attention des parlementaires américains sur « la mer en détresse ».

Il se battra jusqu’au bout pour l’environnement et, grâce à son immense popularité, arrachera le sanctuaire à l’Antarctique. Dès 1989, il évoquait le risque climatique à une époque où le réchauffement climatique n’était pas pris au sérieux.

Jacques-Yves Cousteau (à gauche) à Rio le 13 juin 1992 en compagnie des chefs d’Etat présents au Sommet de la Terre, dont le Cubain Fidel Castro / AFP

Preuve de son influence au Sommet de la Terre de Rio en 1992, Cousteau est la seule personne sur la photo officielle qui n’est pas un chef d’État.

« Cousteau a réussi à transformer l’amour et le respect qu’il avait accumulés au fil des décennies en un message vital, et personne aujourd’hui n’a un tel pouvoir », a déclaré Liz Garbus.

Pourquoi le commandant Cousteau portait un bonnet rouge ?

Pourquoi le commandant Cousteau portait un bonnet rouge ?

Lorsque le commandant Cousteau a porté une cagoule rouge une bonne partie de sa vie, il faisait référence à l’uniforme des anciens bagnards de Toulon dans leurs scaphandres du 18e.

Comment le commandant Cousteau est-il mort ?

Pourquoi le bonnet rouge ?

Ce couvre-chef, symbole du mécontentement des agriculteurs de Quimper contre la taxe écologique, trouve sa modernité dans l’histoire. Les manifestants bretons, qui protestent à nouveau contre la taxe écologique ce samedi, ont accepté les chapeaux rouges Armor Lux comme symbole de leur mouvement.

Comment s’appelle le bateau du commandant Cousteau ?

A Malte, Jacques-Yves Cousteau découvre un ancien dragueur de mines de la Royal Navy reconverti en ferry et qui porte le nom de Calypso. Ce bateau est né en 1942 et son triste numéro J-826 ne le prédestine pas à une vie extraordinaire. Pour Cousteau, c’est le navire idéal pour son projet de recherche marine.

Pourquoi le commandant Cousteau est connu ?

Pourquoi le commandant Cousteau est connu ?

Jacques-Yves Cousteau en 1972. … surnommé « le Commandant Cousteau », « JYC » ou « le Pacha », on sait qu’il mit au point le principe du scaphandre autonome avec Émile Gagnan avec l’invention du détendeur le portant name , une pièce indispensable pour la plongée moderne.

Quel était le nom du bateau du capitaine Cousteau ? A Malte, Jacques-Yves Cousteau découvre un ancien dragueur de mines de la Royal Navy reconverti en ferry et qui porte le nom de Calypso. Ce bateau est né en 1942 et son triste numéro J-826 ne le prédestine pas à une vie extraordinaire. Pour Cousteau, c’est le navire idéal pour son projet de recherche marine.

Quel est le Couvre-chef de Jacques-yves Cousteau ?

Le chapeau est inspiré du célèbre modèle rouge de Jacques-Yves Cousteau, surnommé le capitaine Cousteau. Ce petit couvre-chef est porté par l’explorateur et son équipage et est un clin d’œil à l’uniforme des anciens prisonniers de Toulon.

Pourquoi Cousteau portait-il un bonnet rouge ? Cousteau et son équipage portent déjà la casquette rouge, qui devient quelques années plus tard leur emblème : cette casquette rend hommage aux anciens plongeurs « aux pieds lourds » avec des casques qu’ils portaient sous leurs bonnets en caoutchouc autour de la tête de coup qu’ils donnaient dans le clapet anti-retour…

Qui a inventé le parachute et le scaphandre ?

Aujourd’hui, quand on découvre les carnets de croquis de Léonard de Vinci, on est impressionné par la précision du trait, mais surtout par les objets qui apparaissent sur les milliers de pages du schéma : automobile, parachute, vélo, scaphandre, hélicoptère, grue.. .

Qui a eu l’idée du parachute et du scaphandre ? Le Point : Si vous regardez certains de ses dessins, vous avez l’impression que Vinci a été le précurseur des machines que sont l’automobile, l’engin volant, l’hélicoptère, le vélo, le parachute, le scaphandre…

Qui a eu l’idée du parachute ?

Louis Sébastien Lenormand est un physicien et inventeur français du XVIIe siècle. C’est l’origine du premier parachute !

Quand a été créé le scaphandre ?

En 1864, l’ingénieur Benoît Rouquayrol, sous la direction de l’officier de marine Auguste Denayrouze, adapte un appareil qu’il avait mis au point pour les mineurs pour la plongée sous-marine. C’est une réserve d’air comprimé avec deux tuyaux : un pour aspirer l’air, l’autre pour refouler l’air.