Documentaire La goutte de trop | Plongée dans les défis de l'eau potable

Documentaire La goutte de trop | Plongée dans les défis de l’eau potable

Avec 4 500 rivières et un demi-million de lacs, le Québec est riche en eau douce. Cet « or bleu » tenu pour acquis est en danger. Pour notre négligence, mais surtout pour notre ignorance. Le documentaire La goutte de trop fait un travail utile en exposant de manière informative et pas du tout coupable l’enjeu de préserver notre eau douce, source d’une denrée plus précieuse : l’eau potable.

Publié le 11 octobre 2021 à 11:00

Sur son site Internet, la plongeuse et exploratrice sous-marine Nathalie Lasselin décrit sa démarche en trois mots : passion, inspiration et action. Un quatrième s’en rajoute lorsqu’on l’interroge sur La gotta de trop, un documentaire réalisé par Jérémie Battaglia dont elle est la narratrice et protagoniste : la conscience.

Nathalie Lasselin a plongé partout dans le monde, des mers gelées de l’Alaska aux ponceaux du Mexique. Il connaît aussi de vastes étendues du fleuve Saint-Laurent, mais s’est aperçu qu’il est très peu connu à Montréal. « C’est toujours la rivière, notre source d’eau potable », se souvient-il.

Cette méconnaissance n’est pas propre aux Québécois, comme il l’a constaté lors de ses expéditions autour de la planète.

C’est toujours la même chose, dit l’explorateur : les populations locales sont relativement peu conscientes de l’importance de l’eau douce comme source d’eau potable et de l’effet des eaux usées.

Nathalie Lasselin, plongeuse et exploratrice sous-marine