Plongée en avant-première dans l’Aquabulle, la capsule sous-marine imaginée à la fin des années 70 par l’architecte et océanographe Jacques Rougerie, immergée au large de la plage des Catalans, au coeur du Musée subaquatique de Marseille.

L’Aquabulle, immergée quelques jours dans le Musée sous-marin de Marseille, loin des Catalans, nous a accueillis pour couler seul. Dans sa bulle en polycarbonate de 2 mètres de diamètre, placée à une profondeur de 6 mètres, dont le sommet s’élève jusqu’à 1 mètre de la surface, une forme remplie d’air avec des cylindres de chute et peut accueillir jusqu’à trois personnes. Son entrée est « verrouillée » pour empêcher quiconque d’entrer sans sécurité professionnelle.
Pour sensibiliser le plus grand nombre, des campagnes pédagogiques sont organisées à Marseille. « Évadez-vous vers la recherche sous-marine et la recherche sous-marine, Aquabulle offre un large éventail d’opportunités pour des campagnes de sensibilisation du public à la diversité et pour donner de la visibilité à toutes les espèces sous-marines.
L’Aquabulle est immergée dans le Musée sous-marin de Marseille © DR – Made in Marseille / LE
L’Aquabulle est immergée dans le Musée sous-marin de Marseille © DR – Made in Marseille / LE
Inaugurée en mars 1978, l’Aquabulle sert à la fois de cellule de décompression pour les experts et de pôle scientifique. La scène a été créée à l’époque par Jacques Rougerie, en collaboration avec Henri-Germain Delauze, PDG de la Comex.
Il était réservé aux experts, plongeurs et scientifiques, mais il accueillait autrefois tout le monde, notamment les enfants qui venaient plonger quelques heures dans les années 90.
Lors de son application scientifique, l’Aquabulle propose un environnement forcé, avec une bouée sur le dessus qui envoie un air concassé ou un mélange. Avec cette conception astucieuse, les plongeurs peuvent être attendus très longtemps, imitant l’évolution de l’océan et les caractéristiques des espèces aquatiques, qui sont familières et peuvent être mieux observées que lors d’une chute.
Antony Lacanaud, fondateur du Musée de l’Eau sous-marine de Marseille nous accueille pour une interview en planche © DR – Réalisé à Marseille / LE
Il a parfois été utilisé pour des missions archéologiques. Les canards peuvent ramasser des objets, les ramener à Noël pour vérifier « en ondes » avant de les remettre au fond de l’océan.